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Viadeo fait le pont avec l’Amérique à Montréal

Viadeo LogoLe réseautage d’affaires est plus ancré dans la culture anglophone, et plus particulièrement nord-américaine, qu’il ne l’est par exemple en France. Il se traduit souvent par des rencontres lors de 5 à 7, et se concrétise par le rituel échange de cartes d’affaires.

Les réseaux sociaux évoluent aussi avec les technologies. Le réseautage se veut dorénavant virtuel. Comme ils se rencontrent et se marient en ligne, les hommes et les femmes utilisent Internet pour développer leur carnet d’adresses et leur activité commerciale. Avec 10 millions de membres inscrits, Linkedin est définitivement le leader incontesté du réseautage en ligne.

Dan Serfaty est le PDG de Viadeo, le numéro un du domaine en France, et au coude à coude en Europe avec Xing, son concurrent d’Outre-Rhin. Il a été reçu le 10 mai, pour le lancement de la plateforme Viadeo Amérique du Nord, à l’occasion du WebCom Montréal. En se comparant directement à Linkedin, Dan sait qu’il sera compris du public canadien.

Dans les réseaux sociaux professionnels, la mode est au changement de nom. Quand Viaduc se transformait en Viadeo, OpenBC optait pour Xing. Dans le premier cas, il était question de faire moins franchouillard. L’attrait de la Chine a peut-être inspiré son cousin germain. Dans les deux cas, l’objectif est de développer un public à l’international, et d’obtenir LA taille critique.

Dans son entrevue avec Martin Lessard, pour Yulbuzz, Dan énonce la stratégie de Viadeo pour conquérir l’Amérique. Hormis un choix de 6 langues déjà offert, Viadeo va accroître la localisation de son contenu. Le Québécois pourra par exemple retrouver des offres de recrutement et des annonces canadiennes.

Pour les Français, passer par le Québec semble être la facilité pour aborder ensuite le marché américain. De la métropole, la langue commune permettrait forcément d’avoir une adéquation des cultures. Il s’agit souvent d’un miroir aux alouettes, car si le français est la langue du parler au Québec, le langage des affaires est celui du pragmatisme nord-américain.

En attendant de voir les premiers éléments “made in Quebec” de Viadeo, souhaitons bonne chance à Dan et à sa responsable marketing internationale.


Dan Serfaty de Viadeo
Vidéoo envoyée par yulbuzz

Un dollar = un dollar !

Un dollar vaut évidemment un dollar. Of course! me répondront les plus anglophiles d’entre vous. Pourtant, ce n’est pas évident en Amérique du Nord qui cohabite avec deux types de dollar : l’américain, le leader, et le Canadien, le challenger.

Depuis vendredi, le dollar canadien est en passe de détrôner son homologue du sud. À 91,94 cents américains, la devise canadienne s’est hissée à son plus haut depuis ses trente dernières années. En 5 ans, la monnaie du Canada s’est appréciée de près de 49 % par rapport au billet vert.

La belle tenue du dollar canadien est à mettre en perspective avec l’économie du pays, et à opposer à un ralentissement de l’économie américaine. Il existe aussi un parallèle avec l’augmentation du prix de baril de pétrole, qui se stabilise actuellement autour de 65 $US.

À 6,1 %, le taux de chômage au Canada est au plus bas depuis 30 ans. Avec une consommation des ménages au beau fixe, tous les indicateurs sont au vert. De manière assez logique, l’inflation est la seule ombre de ce beau tableau.

Les fusions et acquisitions serait également marquantes de ce retour en grâce de Loonie Canada 100l’économie canadienne. La fusion avenir entre Alcoa et Alcan, a un impact aussi important que le possible rachat de Salesforce par Google.

La force du loonie est pour certains une aubaine. Ils vont profiter du tourisme ou du magasinage chez leur voisin du sud.

A contrario, la vigueur de la monnaie canadienne est davantage un handicap pour les exportations et pour l’industrie du tourisme. Avec un pouvoir d’achat réduit, les touristes et hommes d’affaires américains préfèrent majoritairement rester dans leur pays.

Alors, pour ou contre un dollar canadien fort ?

Le coeur a ses raisons que la France va avoir

À la veille de l’été, le calcio télévisuel a débuté entre le Québec et la France. Après Anne-Marie Losique qui québéquise le “93 Faubourg St-Honoré”, la France reçoit en retour une des séries phare du petit écran de la Belle Province, la bien nommée “Le coeur a ses raisons“.

Que celui qui n’a jamais regardé un épisode des “Feux de l’Amour” ou de “Amour, Gloire et Beauté” lève la main. Soyez honnête, volontairement ou par “accident”, vous êtes forcément déjà resté scotché devant un épisode d’un de ces interminables feuilletons.

“Le coeur a ses raisons” est un soap qui serait passé à la machine à laver de l’humour. Attention, esprit décalé à l’horizon. Les adeptes du second degré et de la parodie seront servis. Pour les autres, il serait préférable qu’ils passent leur chemin.

Les Gaulois se souviendront avec émotion d’Objectif Nul et d’autres nulleries, dont l’esprit absurde se retrouve dans cette série québécoise. Si TVA n’est pas connue pour ses émissions de qualité, il faut admettre que la chaine du groupe Québecor a eu du nez pour ce programme.

L’humoriste Marc Labrèche interprète trois des rôles clefs de la télé série : Brett, Brad et Brenda. À ses côtés, nous retrouvons avec plaisir le fleuron de la comédie québécoise : Anthony Kavanagh, Séphane Rousseau, Anne Dorval, Patrick Huard… et Isabelle Boulay !

Le burlesque feuilleton se retrouvera sur les ondes françaises en septembre 2007. Initialement, il devait être adapté par des comédiens français, à la manière d’Un gars, une fille. Au final, les Français pourront apprécier la version dans son parlé originale.

Pour se faire une belle idée de la série, voici une sélection du concentré des meilleurs moments du best of :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nVpO26t61fU[/youtube]

Blogue Loft politique au Québec ?

Un cours séjour dans la vieille Europe permet à Ze Canada de s’imprégner des évolutions culturelles et technologiques de cette partie du monde. Ce voyage est notamment l’occasion de s’intéresser à une autre communauté francophone, celle de Suisse.

Génie Suisse RSRLa Radio Suisse Romande (RSR), de langue française, est à l’initiative d’une rencontre politique du troisième type. “Génie Suisse” le meilleur de la TV réalité et de l’Internet, la RSR invente le loft politique.

Dans une sorte de débat 2.0, cinq parlementaires sont invités à trouver une solution sur un sujet de société. La particularité de cette rencontre réside dans la forme : les intervenants se retrouvent une journée complète dans un espace de 40m2. Pendant cette période, ils sont filmés continuellement, et doivent partager leurs sentiments dans un isoloir prévu à cet effet.

Ce laboratoire politique se tient toute les semaines, entre le 30 avril et le 21 mai. Il est diffusé en directe sur le site Web de Génie Suisse, où nous pouvons retrouver les meilleurs moments et une synthèse heure par heure réalisée par une journaliste de RSR.

En temps réel, les internautes viennent enrichir le débat par leurs commentaires. Les cobayes débatteurs réagissent en direct en orientant plus ou moins leur proposition. Comme dans la vraie vie politique, l’objectif est de trouver un consensus, à la seule différence que le temps est limité à 9h00 de discussion, repas inclus.

Verra-t-on un jour au Québec, Jean-Charest s’affronter à Pauline Marois et Amir Khadir dans un Blogue Loft politique ? Comme pour une entreprise qui souhaite s’essayer aux blogues, ce type de communication électronique demande une bonne dose de courage et surtout de transparence.

Radio Canada, la balle est dans votre camp !

Je me souviens de Trudeau à Charles-de-Gaulle

Aujourd’hui, Ze Canada voyage de Trudeau à Charles-de-Gaulle. Au lendemain de la 1re édition du Webcom Montréal, en octobre 2006, un illustre blogueur était passé par l’aéroport montréalais. Il avait alors immortalisé son séjour par un vidéo-podcast de son cru.

Il est temps de se rappeler Loïc Lemeur et son “Chez moi, Moscou, Montréal, Cabane au Canada” :

Loïc Lemeur et son “Chez moi, Moscou, Montréal, Cabane au Canada”

Fred Cavazza bataille sur Second Life à Montréal

Pour la deuxième année consécutive, Montréal reçoit le Webcom, la conférence internationale sur les communications interactives. À l’automne 2007, ce congrès avait fait parler de lui en traitant du Web participatif 2.0, de l’aspect social et économique des blogues et de ses affiliés, autour du célèbre blogueur Loïc Lemeur.

Pour ce rendez-vous montréalais, les chefs de file du Web nouvelle génération se sont retrouvés le 10 mai au siège de l’Organisation de l’Aviation Civil International (OACI). L’un des sujets forts débattus portait sur l’icône des mondes virtuels 3D, le sulfureux et médiatique Second Life.

Quoi de plus naturel pour animer ce débat, que d’inviter les deux blogueurs experts francophones en la matière.

À ma droite, nous avons Michel Leblanc, numéro 28 au classement Wikio, l’évangéliste Second Life québécois et expert ès WebDeux. À ma gauche, nous avons Fredéric Cavazza, numéro 15 au classement Wikio, consultant français ès Web Marketing et détracteur invétéré de Second Life. Il a traversé les océans pour venir défier Michel Leblanc sur ses propres terres.

Les deux compères avaient débuté les “hostilités” la veille au Café Meliès, pour un Yulbiz spécial prè-Webcom. Au final, les blogueurs d’affaires sont restés très complices. Ce fut plus l’occasion d’un échange culturel et de bonnes pratiques, que d’une réelle confrontation.

Martin Lessard, l’un des plus brillants penseurs du Web québécois et également conférencier au Webcom, a eu l’amitié d’interviewer son collègue d’outre-Atlantique devant les caméras de Yulbuzz. Fred Cavazza nous présente son parcours, ses motivations à s’intéresser au Marketing Internet, et à la genèse un blogue professionnel.

Portrait de blogueur : Fred Cavazza – 7’45″

Réalisation : Christian Aubry
Production : Yulbuzz, co-fondé par Christian Aubry et Philippe Martin

Vidéo d’une histoire sans fil au CaféO

ISF photo d’une histoire sans fil au CaféOLa ville de Montréal rayonne de 137 points d’accès à Internet sans fil publics et gratuits. Ce prodige est rendu possible par le travail des volontaires de l’association Île sans fil (ISF), et grâce à la participation de nombreux cafés, magasins, organismes et individus.

Sur la devanture du CaféO, à la croisée de Rachel et de St-Denis, brille fièrement l’écusson d’ISF. Ordinateur portable sous le bras, les clients entrent dans l’estaminet, assurés d’une connexion de qualité. En deux frappes de clavier et un clic, le visiteur se trouve projeté sur le Web à la vitesse grand V.

Pour commencer cette vidéo, Sébastien, propriétaire du CaféO, partage avec nous les motivations qui l’ont poussé à offrir l’Internet sans fil d’ISF. Dans un deuxième temps, Robert Crecco, le “serial installer” du groupe, recueille le témoignage (en anglais) d’un client de passage (un autre Robert).

Enfin, les deux journalistes en herbe se retrouvent face caméra pour parler (en anglais et français) de la pluie, du beau temps et d’Île sans fil au CaféO.

Vidéo d’une histoire sans fil au CaféO – 5’24″

  • 0’04″ : Sébastien, propriétaire du CaféO
  • 1’47″ : Robert, utilisateur d’ISF au Caféo
  • 3’28″ : Robert et Laurent, bénévoles ISF

Vidéo disponible sur : DailymotionYoutubeTonClip