Les cousins d’outre-Atlantique sont étrangement proches en ce printemps 2007. Les troisièmes hommes ont joué les trouble-fête dans les dernières élections, autant en France qu’au Québec. Les partis de gauche, bien différents dans ces deux pays, sont poussés par leurs électeurs à se remettre en question.
En politique, les destins se croisent et s’entrechoquent. Il faut être un mammouth pour avoir l’assise suffisamment solide pour réussir à se redresser après une tempête électorale.
André Boisclair, le brokeback mountainer, n’était apparemment pas de la race des éléphantidés. Le jeune coq n’aura pas tenu plus de 6 semaines après sa défaite aux élections provinciales. Sa démission est encore fumante que la guerre des chefs pour le Parti Québécois (PQ) a déjà commencée.
Le PQ sélectionne son chef au suffrage universel. Mais, à peine Pauline Marois avait annoncé sa candidature à la chefferie, que la société d’étude Léger Marketing la consacrait comme favorite des Québécois.
Selon les “experts”, Mme Maroy bénéficierait de l’effet Ségolène Royal. Face à la rénovation du parti promis par le bloquiste Gilles Duceppe, la préférée des sondages devra imposer plus que sa féminité pour garantir à son camp un succès aux prochaines élections provinciales.
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