Ze Canada

Un dollar vaut évidemment un dollar. Of course! me répondront les plus anglophiles d’entre vous. Pourtant, ce n’est pas évident en Amérique du Nord qui cohabite avec deux types de dollar : l’américain, le leader, et le Canadien, le challenger.

Depuis vendredi, le dollar canadien est en passe de détrôner son homologue du sud. À 91,94 cents américains, la devise canadienne s’est hissée à son plus haut depuis ses trente dernières années. En 5 ans, la monnaie du Canada s’est appréciée de près de 49 % par rapport au billet vert.

La belle tenue du dollar canadien est à mettre en perspective avec l’économie du pays, et à opposer à un ralentissement de l’économie américaine. Il existe aussi un parallèle avec l’augmentation du prix de baril de pétrole, qui se stabilise actuellement autour de 65 $US.

À 6,1 %, le taux de chômage au Canada est au plus bas depuis 30 ans. Avec une consommation des ménages au beau fixe, tous les indicateurs sont au vert. De manière assez logique, l’inflation est la seule ombre de ce beau tableau.

Les fusions et acquisitions serait également marquantes de ce retour en grâce de l’économie canadienne. La fusion avenir entre Alcoa et Alcan, a un impact aussi important que le possible rachat de Salesforce par Google.

La force du loonie est pour certains une aubaine. Ils vont profiter du tourisme ou du magasinage chez leur voisin du sud.

A contrario, la vigueur de la monnaie canadienne est davantage un handicap pour les exportations et pour l’industrie du tourisme. Avec un pouvoir d’achat réduit, les touristes et hommes d’affaires américains préfèrent majoritairement rester dans leur pays.

Alors, pour ou contre un dollar canadien fort ?

Depuis 2003, le polémique Thierry Ardisson reçoit au 93 Faubourg St-Honoré les personnalités des médias, des arts et de la vie mondaine. Autour de quelques chandelles et d’un repas bien arrosé, les langues se délient devant les caméras qui ne perdent pas une miette de ces confidences de stars.

Thierry Ardisson est déjà connu au Québec pour avoir importé le concept de l’émission “Tout le monde en parle”, aujourd’hui la plus suivie dans la Belle Province. Invité par Guy A. Lepage, animateur de cette même émission, Ardisson avait joué le jeu du français de “marde” en se moquant allègrement de l’accent québécois.

L’animateur / producteur français récidive au pays du sirop d’érable, en vendant les droits de sa nouvelle émission phare, 93 Faubourg St-Honoré, à l’animatrice / productrice / chanteuse / bimbo québécoise Anne-Marie Losique.

La provocatrice Anne-Marie s’est principalement distinguée pour son aisance avec les sujets en rapport avec le sexe. La reprise de la chanson “Tu veux ou tu veux pas”, de Brigitte Bardot, l’animation d’émissions coquines et le projet d’une chaîne pour adultes, lui ont valu le surnom de “Sex Mogul”.

À l’automne 2007, le 93 Faubourg St-Honoré, de la chaîne française Paris Première, devrait être transformé en Avenue Viger au Québec. Nous pouvons déjà imaginer la “Clique du Plateau” défiler dans le somptueux appartement de la frivole AML.

Gageons que la réussite de la productrice, avec l’adaptation de The Simple Life (La Vie rurale) et de The Office (La Job), se renouvelle avec cette valeur sure du PAF.