Un dollar vaut évidemment un dollar. Of course! me répondront les plus anglophiles d’entre vous. Pourtant, ce n’est pas évident en Amérique du Nord qui cohabite avec deux types de dollar : l’américain, le leader, et le Canadien, le challenger.
Depuis vendredi, le dollar canadien est en passe de détrôner son homologue du sud. À 91,94 cents américains, la devise canadienne s’est hissée à son plus haut depuis ses trente dernières années. En 5 ans, la monnaie du Canada s’est appréciée de près de 49 % par rapport au billet vert.
La belle tenue du dollar canadien est à mettre en perspective avec l’économie du pays, et à opposer à un ralentissement de l’économie américaine. Il existe aussi un parallèle avec l’augmentation du prix de baril de pétrole, qui se stabilise actuellement autour de 65 $US.
À 6,1 %, le taux de chômage au Canada est au plus bas depuis 30 ans. Avec une consommation des ménages au beau fixe, tous les indicateurs sont au vert. De manière assez logique, l’inflation est la seule ombre de ce beau tableau.
Les fusions et acquisitions serait également marquantes de ce retour en grâce de l’économie canadienne. La fusion avenir entre Alcoa et Alcan, a un impact aussi important que le possible rachat de Salesforce par Google.
La force du loonie est pour certains une aubaine. Ils vont profiter du tourisme ou du magasinage chez leur voisin du sud.
A contrario, la vigueur de la monnaie canadienne est davantage un handicap pour les exportations et pour l’industrie du tourisme. Avec un pouvoir d’achat réduit, les touristes et hommes d’affaires américains préfèrent majoritairement rester dans leur pays.
Alors, pour ou contre un dollar canadien fort ?
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