Le Canada fait le même constat que de nombreux pays développés. Avec le vieillissement des « baby-boomers » (nés entre 1946 et 1965), la population âgée atteindra le chiffre de 6,7 millions en 2021 et 9,2 millions en 2041 (presque un Canadien sur quatre). Le taux de natalité particulièrement bas du pays, 1,5 enfant par famille, ne devrait pas arranger les statistiques. Les aînés du Canada sont donc les principaux à bénéficier des programmes d’aide à la personne.
Dans le cadre de sa stratégie de gestion de la croissance, la capitale canadienne a inauguré le projet Ottawa 2020. Une des sections les plus importantes porte sur les services à la personne, qui englobe autant les personnes âgées, que les enfants, les populations autochtones et les personnes souffrant d’un handicape.
Le gouvernement canadien soutien également les services à la personne. Il apporte une attention toute particulière aux minorités visibles. Par exemple, des programmes spécifiques ont été mis en place en direction des membres des premières nations (Indiens d’Amérique). L’objectif annoncé est de maintenir leur indépendance, de maximiser leur niveau de fonctionnement et de leur permettre de vivre dans des conditions saines et sûres.
Les services à domicile au Canada sont chose courante. Les personnes ont l’habitude de se faire livrer chez soi, que ce soit pour des bouteilles de lait qui viennent du supermarché au bout de la rue, ou pour un costume qui provient d’un tailleur situé de l’autre côté de la ville. La principale différence par rapport à la France réside dans le coût de l’emploi. Au Canada, il est possible d’embaucher une personne pour 7 $CAN/heure (4,70 euros/heure). Le nombre grandissant de petits boulots explique le taux de chômage spectaculairement bas du Canada, qui était de 6,1 % en décembre 2006.
Les communautés jouent un rôle important dans le développement du lien social. La culture du pays fait que la plupart des Canadiens appartiennent à une association ou un groupe sportif. Volontaires de natures, les citoyens du Canada s’impliquent facilement dans la vie de leur quartier. En conséquence, l’entraide avec les voisins est courante. Finalement, les premiers services à la personne commencent avec les personnes que l’on côtoie tous les jours, celles qui nous sont proches, et pour qui il est facile de faire un geste.
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